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LANGUE, PEUPLE ET CULTURE FRANÇAISE : UNE NÉGATION SILENCIEUSE PAR LES ÉLITES POLITIQUES

Depuis plusieurs années, un sentiment diffus mais croissant s’installe chez de nombreux Français : celui que notre langue, notre culture et même notre existence en tant que peuple sont niés, dévalo-risés, voire méprisés par une partie de nos élites politiques. Ce constat n’émane pas uniquement d’un repli identitaire ou nostalgique, mais s’ancre dans des faits et des prises de position concrètes. Parmi les figures souvent pointées du doigt, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon cristalli-sent ces inquiétudes.
Emmanuel Macron, président depuis 2017, a à plusieurs reprises tenu des propos ambigus sur l’identité française. Dès ses débuts en politique, il évoquait l’absence de « culture française » propre, affirmant que la France s’était toujours construite par des apports venus d’ailleurs. Bien qu’il soit vrai que toute culture est dynamique et nourrie d’influences extérieures, nier l’existence même d’une culture française, issue d’un long passé historique, revient à effacer des siècles d’héritage littéraire, artistique, philosophique, juridique et linguistique. En prônant une vision qua-si exclusivement européenne ou globaliste, Macron semble parfois reléguer la spécificité française au rang de folklore dépassé.
Du côté de Jean-Luc Mélenchon, le discours est différent, mais suscite des critiques similaires. Sa défense acharnée du multiculturalisme, aboutit souvent à une forme d’effacement de la culture française au profit d’un relativisme culturel généralisé. Lorsqu’il parle de créolisation de la société ou qu’il minimise l’importance de l’héritage historique commun, les français y voient une néga-tion implicite de la Nation comme entité culturelle cohérente. À force de vouloir détruire les sym-boles nationaux, Mélenchon donne le sentiment que la France ne serait plus qu’un espace adminis-tratif, vidé de son âme.
La langue française elle-même, ciment de l’unité nationale, n’est pas épargnée. Elle recule dans les institutions, y compris au sein de l’Union européenne où la France, malgré sa position histo-rique, accepte sans grand combat l’hégémonie de l’anglais. Dans l’éducation, l’abandon progressif de l’exigence linguistique, le nivellement par le bas et la tolérance croissante envers l’écriture in-clusive ou les anglicismes participent à une forme de désacralisation de la langue.
Cette tendance à la négation, bien qu’elle se réclame souvent de la modernité ou de l’ouverture, finit par nourrir un malaise profond chez nos concitoyens. Car nier l’existence du peuple français, de sa langue et de sa culture, c’est aussi nier à notre peuple le droit à sa continuité historique. Or, toute nation a besoin de racines pour se projeter dans l’avenir.
La critique n’est pas un rejet de l’autre ou une fermeture au monde, mais une demande légitime de reconnaissance. Il est temps que nos dirigeants cessent de traiter l’identité française comme un fardeau du passé, et acceptent qu’elle peut coexister avec l’universalisme, sans être pour autant effacée.

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