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Émeutes 2025 : Compiègne, Béziers, Nîmes… Ces quartiers sensibles où tout s’enflamme

En juillet 2025, la France a de nouveau été secouée par une vague d’émeutes urbaines. Si les projecteurs médiatiques ont souvent ciblé les grandes métropoles, plusieurs villes moyennes ont été profondément touchées : Compiègne, Béziers et Nîmes. Les affrontements, les incendies et les tensions policières se sont concentrés dans certains quartiers sensibles, révélant des fragilités sociales structurelles.

Compiègne : un quart de la jeunesse dans les quartiers prioritaires

Située dans l’Oise, Compiègne compte environ 70 000 habitants, dont 12 810 jeunes de moins de 15 ans. Les quartiers prioritaires (QPV) regroupent 9 406 personnes, dont 2 360 enfants, soit 25 % de la jeunesse locale.

Parmi eux, trois zones concentrent l’essentiel des tensions :

  • Clos des Roses (3 490 habitants, 984 jeunes)
  • Vivier Corax (2 645 habitants, 669 jeunes)
  • La Victoire (3 271 habitants, 661 jeunes)

Le Clos des Roses a été particulièrement touché lors des émeutes : véhicules incendiés, tirs de mortiers, et affrontements avec les forces de l’ordre.

Béziers : une jeunesse concentrée dans les marges

À Béziers, l’agglomération de 94 000 habitants abrite 16 540 jeunes de moins de 15 ans. Les QPV y regroupent 26 543 personnes, dont 6 078 jeunes, ce qui signifie que plus d’un tiers des enfants vivent dans ces quartiers sensibles.

Les plus notables sont :

  • Centre-ville (19 472 habitants, 4 322 jeunes)
  • Devèze (3 947 habitants, 974 jeunes)
  • Iranget (3 124 habitants, 818 jeunes)

Le quartier Devèze, théâtre d’émeutes en juillet, est souvent cité pour sa précarité, son insécurité chronique et le décrochage scolaire. Les violences ont pris la forme d’incendies, de jets de projectiles et de confrontations nocturnes filmées et relayées sur les réseaux sociaux.

Nîmes : Pissevin et les autres, des quartiers jeunes et oubliés

Nîmes, dans le Gard, compte 180 000 habitants, dont 32 000 jeunes de moins de 15 ans. Les QPV accueillent 38 813 personnes, parmi lesquelles 9 854 enfants, soit près d’un tiers de la jeunesse locale.

Les quartiers les plus sensibles sont :

  • Pissevin / Valdegour (16 389 habitants, 4 982 jeunes)
  • Chemin Bas d’Avignon, Gambetta / Richelieu, Mas de Mingue, Jonquille, Route de Beaucaire.

Le quartier Pissevin a connu des violences intenses, avec des scènes de guérilla urbaine déjà observées en 2023. Malgré des projets de rénovation urbaine, les tensions restent vives.

Un constat commun : jeunesse concentrée, précarité enracinée

À Compiègne, Béziers ou Nîmes, les quartiers prioritaires concentrent une jeunesse nombreuse d’origine étrangère, souvent en décalage avec les institutions.

Si les violences choquent, elles interrogent aussi : que faire de cette jeunesse à la marge ?

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